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Se sortir d’une relation toxique

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Développement personnel

Se sortir d’une relation toxique

Une relation, avoir un lien social, voilà quelque chose qui nous interpelle et dont nous avons souvent entendu parler en ces moments de confinement, de couvre-feu, de distanciation sociale.

Ces événements ont fait émerger des situations de prise de conscience au sujet de nos relations.

Il y a des relations privées ou professionnelles. Dans chacune, le relation peut être considérée, dans la plupart des cas, comme volontaire, recherché, avoir un(e) ami(e), un(e) petit(e) ami(e), un(e) patron(ne), un(e) chef(fe), une relation d’affaire ou involontaire, avoir un(e) collègue de travail, un(e) responsable, un(e) manager, un beau-père, une belle mère, un oncle par alliance, voire nos propres parents.

Ces relations peuvent être très agréables, parfois providentielles.

Mais, elles peuvent être aussi toutes autres, comme toxiques voire destructrices.

Pourquoi certaines relations sont agréables et d’autres pas ?

Existe-t-il un moyen, une raison qui nous permettrait de ressentir si ces relations sont bonnes ou pas pour moi ? Doit-on s’en détacher ? Pourquoi avons-nous cette relation ?

La plupart du temps, nous n’avons pas conscience au début que nous avons à faire une relation bénéfique ou toxique. Nous avons une relation, et c’est tout.

Pour Mélodie BEATTIE (extrait de son livre « savoir lâcher-prise »), « …nous avons la liberté de choisir nos amis, nos partenaires, notre conjoint. Quant aux gens que nous n’avons pas toujours le choix de voir ou non, des parents par exemple, nous sommes libres de choisir combien de temps nous passons avec eux. C’est notre vie, un point, c’est tout. »

Pour certains, il y a parfois des gains dans une relation destructrice.

C’est ce que décrit Mélodie BEATTIE (extrait de son livre « savoir lâcher-prise ») :
«Il peut parfois s’avérer utile de comprendre qu’une relation destructrice qui me cause tant de souffrance nous apporte quelque chose. 
Il se peut que cette relation se nourrisse de notre état de détresse ou de notre rôle de martyr.
Il se peut que cette relation satisfasse notre besoin d’être indispensables, qu’elle accroisse notre estime personnelle en nous faisant sentir que nous contrôlons l’autre personne ou que nous lui sommes moralement supérieurs.

Certains évitent des responsabilités financières ou autres en maintenant une certaine relation. »

« Mon père a abusé de moi sexuellement quand j’étais enfant, disait une femme. A cause de ça, j’ai passé la nuit suivante à le faire chanter sur le plan affectif et financier. Je pouvais obtenir de lui tout l’argent que je voulais et je n’ai jamais eu à devenir financièrement responsable de moi-même. »

« … Admettre que notre codépendance peut avoir bénéficié d’une relation n’est pas une raison d’avoir honte. Cela veut dire que nous cherchons en nous les blocages qui peuvent entraver notre croissance. Nous pourrons assumer nos responsabilités pour le rôle que nous avons peut-être joué en restant des victimes.

Une fois que nous aurons consenti à regarder honnêtement et sans crainte ces gains et que nous lâcherons prise, nous trouverons la guérison que nous cherchons. Nous serions également prêts à recevoir les gains positifs et sains que procure une relation, les gains que nous voulons vraiment et dont nous avons besoin. »

La connaissance de soi, le lâcher-prise sont des outils de développement personnel pour nous aider à sortir de ces relations. Le pardon, l’amour de soi, cesser de vouloir résister au changement en sont d’autres.

Personnellement, j’ai commencé ce chemin depuis plus de 15 ans. J’ai cheminé progressivement vers le lâcher-prise, le pardon, l’amour de soi, et j’ai compris ce que représente la résistance au changement.

J’ai connu des relations destructrices, toxiques, des narcissiques, pervers ou non, mais aussi de bonnes relations, saines, constructives.

Je les remercie toutes car chacune a été une expérience à vivre qui m’a permis de mieux me connaitre et d’avancer vers ce bien-être tant convoité.

Aujourd’hui, bienheureux, je souhaite partager ces expériences, vous accompagnez à les comprendre, à les appréhender le mieux possible.

C’est pourquoi, je me mets à votre écoute.

Savez-vous où vont les mots que l’on ne dit pas ?

Ce que l’on ne dit pas s’accumule dans notre corps et se transforme.

Les mots que l’on ne dit pas se transforment en frustration, en tristesse, en insomnie, en douleur et en un manque de satisfaction.

Ce que l’on ne dit pas ne meurt pas, mais nous tue.

Alors dites-le moi avec vos mots, je suis là pour vous écouter ou vous lire, pour comprendre.